En tant qu'art-thérapeute, on a "une certaine difficulté à poser des mots sur ce qu'on fait, sur ce qu'on aurait de particulier. On est toujours tenté d'aller parler comme des artistes, comme des
thérapeutes, or on n'est ni l'un ni l'autre ou les 2 à la fois ou parfois encore autre chose, une sorte d'hybride et en fait on a quand même un langage à inventer. C'est ça le
gros travail que les art-thérapeutes ont à faire pour trouver une légitimité dans les institutions."
En cette fin d'année, un espoir pour l'avenir du métier d'art-thérapeute ?
"Aller au-delà d'occuper les gens et les mettre en mouvement. (Aller vers) une vertu réparatrice qui vient soutenir les gens.(Et apporter) un peu + de poésie
dans les institutions."
Extrait de l'entretien de Johanna Clémente, formatrice en art-thérapie, qui intervient auprès
d'adolescents suivis par la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). A 3'54.